BEETHOVEN

LUDWIG VAN BEETHOVEN


Beethoven Sonate Op.110 N°31 en Lab majeur, enregistré le 20 décembre 2021 au Studio Meudon/Paris



Beethoven Sonate opus 109 n°30 en mi majeur, composée en 1820.   

 Enregistré le 30 juillet 2020 chez Anatolestudio à  Cherny en Bourgogne.

 


Beethoven Sonate N°17 "La tempête" en ré mineur opus 31 N°2, enregistré le 20 décembre 2021 au Studio Meudon/Paris 



Beethoven Sonate no5 enregistrée le 25 octobre 2018 à la Seine Musicale

chez Pianos Hanlet sur FAZIOLI de 1m83.


La Sonate pour piano n° 5 en do mineur, opus 10 no 1, de Ludwig van Beethoven, fut composée en 1797.

Dans la tonalité de do mineur la Sonate no 5 annonçait la Pathétique et surtout la Cinquième Symphonie, dont la célèbre cellule rythmique se retrouve textuellement dans le quatrième mouvement


Les tableaux sont de Caspar David Friedrich, né le 5 septembre 1774 à Greifswald et mort le 7 mai 1840 à Dresde, peintre et dessinateur allemand, considéré comme l'artiste le plus significatif et influent de la peinture romantique allemande du xixe siècle.



Beethoven sonate N°15 en ré majeur opus 28 "Pastorale" Allegro enregistré le 12 juillet 2018

chez Pianos Hanlet sur un FAZIOLI de 2m12


Écrite en 1801, après l'expérience, inaccomplie pour lui, de la quasi-improvisation de la sonate "Clair de Lune", Beethoven retrouve des appuis plus solides et traditionnels dans la sonate n° 15, et surtout il va essayer d'autres voies.

Cette sonate qualifiée plus tard de Pastorale, respire la nature, les jours d'été, et le panthéisme de Beethoven.

Celui-ci s'est d'ailleurs fort attaché à cette œuvre fleurant bon les arbres et les rochers, et aussi le monde paysan imaginaire que le côté Rousseau de Beethoven idolâtrait tant. Quand il recevait des visiteurs qu'il aimait, il leur jouait cette sonate, et même 20 ans plus tard, il mit toute son énergie à la faire rééditer.

Donc, cette sonate a une signification plus grande qu'une simple peinture sur le motif, sans doute sa vision personnelle d'un bonheur élémentaire.

Age d'or d'un moment plein, comme plus tard la Sixième Symphonie, cette sonate est tout simplement heureuse.


Allegro sur un tapis de basses, le thème principal coule comme un ruisseau, lentement sans se presser, en musardant parfois. Le second thème aussi chantant accentue le caractère bucolique après avoir hésité.

Ces ondulations thématiques sont portées par un développement très dense et fourni, mais qui n'en laisse rien paraître. Tout est calme, luxe et volupté, et la technique sous jacente est souriante.

Le rondo final est presque en germe dans le milieu de ce mouvement.

Une caractéristique est la présence insistante d'une sorte de bourdon dans les basses, comme pour un instrument rustique et la simplicité chantante des thèmes.


Gil Pressnitzer




Beethoven sonate no1 en fa mineur, op.2.

enregistré le 1er mars 2018 chez Pianos Hanlet

sur un FAZIOLI de concert de 2m72


Cette sonate fut composée en même temps que les nos 2 et 3.

Ces trois œuvres font partie des premières pages significatives de Beethoven,

qui avait vingt-cinq ans au moment de leur parution.

Le compositeur les dédia à Joseph Haydn qui avait été son professeur de novembre 1792 à janvier 1794.

La critique et le public les accueillirent chaleureusement,

leur dédicataire un peu moins :

« Vous ne manquez pas de talent, mais il vous faut encore vous instruire »

 aurait dit Haydn à Beethoven qui venait de lui jouer les sonates.

On sait que les rapports entre les deux hommes ne furent pas toujours faciles,

et que Haydn tolérait mal l'audace et l'indiscipline de son élève.



Beethoven sonate no 23 en fa mineur, op. 57,

dite l'Appassionata enregistrée le 24 octobre 2017

chez Pianos Hanlet sur un FAZIOLI de 2m12


La sonate no23 a été composée entre 1804 et 18051.

Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick,

ami et admirateur du musicien. La première édition a été publiée en février 1807 à Vienne.

Elle fait partie avec la Waldstein, op. 53 et Les Adieux, op. 81a des trois sonates pour piano

les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».

Contrairement à la Pathétique, op. 13,

l'Appassionata n'a pas été surnommée ainsi du vivant de Beethoven,

mais en 1838 par un éditeur qui en a publié un arrangement pour piano à quatre mains.

L'Appassionata, qui est une de ses plus grandes sonates pour piano

et l'une des plus difficiles techniquement,

a été considérée par Beethoven comme sa sonate la plus impétueuse

 avant sa vingt-neuvième, l'Hammerklavier.

L'écrivain Romain Rolland la qualifia de

« torrent de feu dans un lit de granit ».



Beethoven Sonate pour piano no 8 en do mineur, op. 13 dite « Pathétique »



Beethoven Sonate au Clair de lune op.27 no2 enregistré chez Pianos Hanlet en février 2015



Beethoven La lettre à Élise


Ce n'est qu'en 1865 que le musicologue Ludwig Nohl,

découvre le manuscrit de la "Lettre à Élise" et décide de la publier.

Mais le document est en mauvais état et sa lecture est difficile.

Ludwig Nohl se concentre sur la musique, qu'il restitue,

avant d'observer la dédicace manuscrite:

il lit «für»,c'est-à-dire pour, puis un prénom dont il distingue bien les deux dernières lettres «se»,

sans parvenir à déchiffrer le début,

sorte de pâté d'encre dont même l'analyse à la loupe ne montre rien de clair.

Ludwig Nohl a peut-être une cousine ou une nièce qui répond au doux prénom d'Elise avec se à la fin...

Toujours est-il qu'il fait imprimer für Elise quand il publie cette Bagatelle deux ans plus tard,

en 1867.

Le succès de cette charmante mélodie est fulgurant

et la simplicité de son exécution telle qu'elle fait bientôt fureur dans les salons.

Il faut donc lui trouver un nom.

Elle est dédiée à Elise? Va donc pour la Lettre à Elise.

Aurait-elle eu le même succès si elle s'était appelée la Lettre à Thérèse?

Alain Duault


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